Tout ce qu'un goéland peut nous raconter

L'année passé était la dernière fois où je me suis rendu à Oostende. Je savais alors qu'Osama Bin Laden était certes mort. Je ne voyais plus aucun pigeon autour de sa planque. Que des goélands. D'ailleurs, j'évite Oostende aussi parce que les automobilistes doivent y payer même un jour de fête pour garer sa bagnole. Et voilà qu'aujourd'hui, ma femme et moi avons pris notre journée annuelle à la mer. À nouveau, la plage était vide, pratiquement pour nous seuls. Du soleil et un peu de vent, c'est tout ce qu'il nous faut pour une journée à la plage. Les pauvres types qui ne supportent pas le vent traînaient ailleurs. Je disais: la plage pratiquement pour nous seuls. Car en effet, un goéland s'approcha de nous. Oh, non, pas directement. Il sauta un peu à gauche, puis à droite, déploya ses ailes, se piqua une tête en l'air, descendit, etc. pour s'approcher de nous. "Goéland", lui dis-je, "quelles nouvelles apprenons-nous à vo...