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Affichage des articles du 2010

Michel Houellebecq, Pablo Picasso et moi

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Pablo Picasso, membre de la communauté française d'ailleurs, en l'occurrence l'Espagne. S'est fait connaître comme peintre, sans vraiment l'être. Dessinateur talenteux, certes. C'est tout. Un peu monstre sur les bords. Ah, oui. Pour se faire (passer en tant que) peintre, il allait en visite, souvent non annoncée, chez des peintres. Ceux-ci se retrouvaient souvent ailleurs, sur des tableaux signés Picasso. Ce petit monsieur a eu le toupet de dire que le grand peintre Pierre Bonnard n'était pas un peintre. En effet, PP trouvait toujours le dos des tableaux lorsqu'il visitait Bonnard. Et voici que Michel Houllebecq déclare, à son tour, dans une interview, que PP n'était pas un peintre. Très bien, Monsieur Houllebecq. Picasso, beaucoup d'arnaque.

Le haut et le bas (suite )

Le vieux était vraiment vieux. Il se perdait, perdait les pédales mais pas encore le nord. Il vivait une solitude à peine tolérable. L'agent public non secret évitait tout contact. Il était clair – pour le vieux? – que l'Institut n'allait plus le recruter, activer ni tuer. Sa consommation de drogues restait constante, bien que toujours aussi secrète (que possible). En fait, c'était dans son chef la seule activité secrète. Il avait fini par engueuler l'agent public non secret. Il n'arrivait pas à accepter que sa migration était ordonnée par l'Institut. Les semaines passaient. Puis les mois. Bientôt les années. Ses enfants grandissaient et devenaient des étrangers. L'aîné, après quelques frictions, avait terminé ses études et s'était marié et vivait loin. Il errait parfois les rues, parfois les routes. À pied ou en voiture. Cherchait-il? Et si, oui, que cherchait-il? Qui cherchait-il? Un signe de l'Institut? Son représentant? Une rare fois, il prit

Mon royaume à cheval

Que nous parle-t-on de la démystification du monde! Qu'on nous en parle! Et j'écris. Depuis bientôt un an, je parcours mon royaume à cheval, je dirais même plus: depuis que j'ai acheté ce cheval, j'ai un royaume. Est-ce un mythe? Bien sûr. Et quel cheval? Il s'agit d'un véhicule à quatre roues motrices. On l'appelle plus vaguement quatre quatre. Et souvent on écrit 4x4. Ce qui ferait 16. J'y suis assis très haut, à cheval, donc. Et des jours où il me tente de faire du terrain, je visite le terrain, que j'appelle mon royaume. À côté de moi, se trouve souvent ma femme, dont le prénom signifie Reine. Ça y est? On a compris? A-t-on compris? Mais mon royaume pour un cheval? Quod non, au contraire, donc. (à suivre)

Le haut et le bas

Le vieux était devenu vieux, un jour. Il n'y avait pas fait attention. Sa formation datait d'il y a des décennies. Canetti, juif et sioniste, était alors devenu AZD, un code quasi génétique qu'il devait, d'un devoir impératif, remplir selon les vœux dictés par l'Institut. Ainsi était-il devenu Aziz Douglas, converti à l'islam pour la forme et pour la mission. Le vieux était devenu vieux, un jour, notamment le jour où quelqu'un l'avait traité d'en haut, le regardant évoluer vers le bas. Toute sa formation avait consisté à le faire croire supérieur. Au sein de sa famille, par rapport à autrui, y compris sa femme et ses enfants. Le sionisme ne peut jamais faire l'objet d'une autre supériorité. Seulement, son attention avait faibli. Pendant près de douze ans, il n'avait plus été activé. Il avait continué de nourrir sa fausse personne par la drogue et de calmer la tension entre Canetti et Douglas par un paquet de cigarettes par jour. Ses veine

Lettre ouverte au Roi Albert II de Belgique

Sire, voilà que nous comptons parmi nous un Belge, qui s'appelle Laurent H., tout comme votre fils, et voici ce qui lui est arrivé. Nous avons failli le perdre. Tout d'abord, permettez-nous de vous le présenter sommairement. Laurent a terminé une carrière en tant que journaliste engagé des TIC et non des TEC, c'est-à-dire des technologies intelligentes et communicatives, à titre d'habitant de la jolie ville de Halle. Je l'écris ici en pleines lettres, pour que ce mot puisse être mieux scindé, alors que les Francophones ont tendance à écrire Hal. Mais vous connaissez ce problème mieux que quiconque. Arrivé à la retraite, Laurent trouva son bonheur (voir ici) à huit kilomètres (8 km) plus loin et il émigra, puisqu'en parcourant cette distance, il traversait la frontière linguistique. Nous allons apprendre maintenant qu'il ne s'agit pas d'une erreur sociologique mais d'une sorte de protection. Il émigra donc du Nord au Sud de Votre royaume. À un mom

Mais Charles, donc, pourquoi cet air piqué?

Le PS joue une comédie, ces jours-ci, du jamais vu. Komt dat zien! Elio 'Dieu' Rupo a perdu la face dans une farce qu'il a intitulé la communauté métropolitaine de Bruxelles. Alors que la seule métropole en Belgique est Antwerpen. Chercherait-il une guerre interurbaine? Et puis quelqu'un m'a dit Que c'est reporté. Et oui, quelqu'un m'a dit que c'est reporté. Les murs ayant des oreilles, cela a été capté. En effet, personne ne m'a rien dit. Mais j'étais une brique dans le mur . Exit Dieu. Du coup et contrecoup, Laurette a pris le devant en criant: c'est fini, c'est la fin, voilà le prix qu'il nous faut payer pour notre liberté! Ensuite, Rudy Demotte nous a demandé de nous préparer au divorce. Assez, on avait crié cela dans les coulisses. Assez Rudy! Le ridicule ne tue plus! Enfin, Laurette et Rudy ont dit Que c'était pour rigoler. Quelqu'un leur a dit, Qu'il fallait rigoler. C'est pourquoi on ne comprend pas pourquo

Mais n'a-t-il donc pas lu ce blog?

Le Mangain, devenu plus petit depuis les élections, semble ne pas lire le présent blog. La preuve? La voici: La manière actuelle d'agir du préformateur Elio Di Rupo n'est pas celle d'un homme prétendant assumer les plus hautes fonctions à la tête d'un gouvernement, critique jeudi le président des FDF Olivier Maingain dans les colonnes de La Libre ( Belgique ?). Olivier Maingain pointe du doigt "le fait que le préformateur soit allé chez le chef de l'Etat pour obtenir qu'il avalise les exigences de la N-VA". Pour le président du parti amarante, "les partis francophones associés aux négociations opèrent des replis successifs sur une ligne de défense de plus en plus instable". Voyant ces partis francophones "obnubilés par l'obtention de compensations financières", Olivier Maingain les juge "prêts à vendre le respect des droits fondamentaux des citoyens contre la promesse de montants qui ne seront même pas à la hauteur des espo

Une nouvelle carrière pour l'Olivier

Je l'ai toujours su, parfois même dit tout haut: Monsieur Mangain est un séparatiste. Le président du groupuscule FDF s'est auto-déclaré à ce sujet, pendant mes vacances. Cela ne m'est toutefois pas échappé. Qu'il se sépare de nous, les francophones de la Belgique et d'ailleurs, d'ailleurs, qu'il aille ailleurs, alors. D'ailleurs, nous lui avons trouvé une issue, une nouvelle carrière. Qui dit Espagne, dit soleil, costa, ciel bleu etc. Et on oublie le Nord-Ouest. Du côté de Bilbao, de San Sebastian jusqu'à Bayonne. Ma femme et moi y avons passé quelques nuits à l'hôtel: à Bilbao, à Bayonne et à Vittoria, entre Bilbao et Burgos. Il y fait souvent gris en été, il y pleut souvent, les gens y sont différents. Au fond, ces Basques sont des Belges. Leur climat les rend tels quels. D'accord, jusqu'à présent ils ne sentent pas Espagnols, mais Basques. Le Basque et le Belge, deux bâtards de l'histoire de l'Europe. Voilà le travail de M. Ma

De la position presque unique de la francophonie belge en Europe (et d'ailleurs, ailleurs)

Le verbe néerlandais "neerkijken", comme tout francophone belge le sait, signifie toiser. La plupart vous diront le contraire, par esprit de contrariété. En général, en Europe et ailleurs, le Nord toise le Sud. En Italie par exemple, ou aux États-Unis, même en France et en Espagne. Il n'y a que la Belgique où le Sud toise le Nord, et vice versa et pour de différentes raisons. Nous n'avons nullement l'intention d'analyser l'ensemble de ces raisons, puisque le complexe belge est complexe. Disons qu'il serait intéressant de trouver, parmi ces raisons et ces différences, la cause motrice. J'aime le mot, la cause motrice. En Italien, on aurait tendance à parler de la casa machina. En effet, la Belgique est composée, créée et entretenue de façon unique, à rendre jaloux les Israéliens et les Palestiniens, deux peuples qui ont tout en commun, sauf la religion et le Mossad. Un jour, j'ai figuré à titre d'acteur dans le rôle de journaliste dans un

Après nous, quel déluge?

D'après vous, que se passera-t-il si le nord et le sud du pays se divisent? Cette question est vivante, plus que jamais. En ne rien faisant, voire en disant non, les politiques francophones belges ont réussi à nous, les citoyens, infecter de leur disputes communautaires. Dans ce contexte, j'ai eu un moment, rare, de détente où je me suis plié en deux, voire quatre, de rire. Un groupe de cyclotouristes – francophones du sud - avait pris la route qui longe la frontière linguistique. Un d'entre eux parlait politique communautaire et voyait, après la ' splitsing ', une Belgique constituée de la Wallonie et de Bruxelles, et une Flandre indépendante. Au même prix, la Belgique d'après la ' splitsing ' perdrait Bruxelles, qui pourrait devenir un état urbain, genre Lichtenstein. Soit, le déluge ou le délire, les deux sont proches ces jours-ci. Toutefois, le Belge perdant le nord mais pas les pédales avait l'air assez fataliste. Avec un zeste de courage, il aj

La francophonie belge vue d’ailleurs

Dans le contexte actuel du conflit renaissant entre le nord et le sud de la Belgique, suite à l’échappement de M. Mangain d’un hôtel à Marrakech, une vue francophone d’ailleurs s’impose. Il a fallu que j’entende un habitant de sa commune dire que M. Mangain est un démocrate pour que j’y réfléchisse – un bref instant – avant de conclure qu’il ne l’est pas. En fait, cette partie de la francophonie belge que M. Mangain représente, n’est ni démocrate, ni francophone mais francochon. L’idée ménapienne que les habitants du Nord du pays soient … ménapiens, voire fascistes, date en effet du 19ième siècle et jaillissait d’une source fort de droite en …. France. Vichy et compagnie en était le résultat, entre autres. Le Pen aussi. Henri, Léopold et moi et tant d’autres le savons. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous taire. Adorer la boue d’antan, voire s’y enrouler, c’est vachement cochon. En disant non au paquet beurré et bouré de M. Dehaene, les francophones belges du FDFs (s pour séparatiste

Lettre ouverte à Mme Béatrice Delvaux

Lorsque le 16 mars dernier, j’ai lu dans votre canard le Soir un texte qui se situe entre opinion et rigole, une odeur m’a envahi. Un spray a suffi pour m’en débarrasser et votre canard a servi d’accueil aux pelures de pommes de terre que ma femme a gratinées ce jour-là. Certes, ce sont des actes traditionnels, je dirais même des rituels pour chasser les mauvais esprits, en l’occurrence celui qui règne rue Royale je ne sais pas quel numéro. Incident clos. Mais voilà que plus loin dans cette même rue, M. B. De Wever dépose une plainte contre vous et la boule qui roule jusqu’à Bruxelles, roule. Ma boule, vous dites ? Mahboul, oui. Vous m’avez incité, par votre réponse diffusée à la radio één, à rêver. À m’imaginer qui vous êtes. À m’imaginer comment vous êtes fringuée. Sans doute d’une fausse jupe portée au dessus d’un vrai jeans. Et puis, la lumière est tombée ! "Dekrok, dekmantel" ! il s’agit d’une couverture. Votre canard sème la terreur en Belgique. Qui dit terreur, dit