La francophonie belge vue d’ailleurs

Dans le contexte actuel du conflit renaissant entre le nord et le sud de la Belgique, suite à l’échappement de M. Mangain d’un hôtel à Marrakech, une vue francophone d’ailleurs s’impose.
Il a fallu que j’entende un habitant de sa commune dire que M. Mangain est un démocrate pour que j’y réfléchisse – un bref instant – avant de conclure qu’il ne l’est pas.

En fait, cette partie de la francophonie belge que M. Mangain représente, n’est ni démocrate, ni francophone mais francochon. L’idée ménapienne que les habitants du Nord du pays soient … ménapiens, voire fascistes, date en effet du 19ième siècle et jaillissait d’une source fort de droite en …. France. Vichy et compagnie en était le résultat, entre autres. Le Pen aussi.
Henri, Léopold et moi et tant d’autres le savons. Aujourd’hui, nous ne pouvons plus nous taire. Adorer la boue d’antan, voire s’y enrouler, c’est vachement cochon.

En disant non au paquet beurré et bouré de M. Dehaene, les francophones belges du FDFs (s pour séparatiste) ne se cachent plus. Ils veulent le conflit, pas la négociation. C’est pourquoi les autres francophones belges, Laurette Onkelinx en tête, ont ouvert la porte à de vraies pourparlers.

Il n’est pas sûr qu’ils réussissent, même s’ils se débarassent, après les élections, des MM. Reynders & Mangain.

Il est en effet temps d’inscrire la Belgique dans un mouvement démocrate, à égalité des communautés, néerlandaise et française en l’occurrence. Car, n’oublions pas, le Nord constitue au fond une communauté néerlandophone.

Le mot ‘flamand’ devrait être laissé pour le compte des francochons.
En attendant, je plie bagages le 12 juin prochain.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La nouvelle aventure

Étoilé

Dans des draps russes