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Affichage des articles du 2011

Violence métaphorique ou comment violer le lecteur par imagination

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On a fait quelque chose au nez du roi Albert II. Lui-a-t-on fait passer quelque chose sous le nez? Ou l'a-t-on fait marcher? En tout cas, il se repose. Savez-vous qu'il s'agit d'un sens figuré? Car en effet, comme vous le savez certainement, le roi a subi une opération au nez. En tout cas, il y a lieu, capital, de souligner que le sens figuré existe bel et bien. En grec, cela s'appelle métaphore. La relation entre le signifiant et le signifié n'est pas directe mais indirecte, passant par l'imagination. Il ne faut la prendre à la lettre. L'éducation dite contemporaine, qui n'est plus moderne, ne fait plus la différence. Entre la lettre et le figuré. À l'école, peut-être mais encore, on peut la trouver. Ailleurs, la confusion règne. Les journalistes, de sport d'abord, en abusent. Les champions de l'abus, toutefois, sont les consultants. Ils font des figures qui sèment à grande poignée la confusion. Ah, s'ils pouvaient se convertir

La crise à Londres

Un jour, c'était en 1999, j'ai semé la crise à Londres. J'étais reporter non furieux créant parfois la fureur. Je ne savais pas, je le sais maintenant, que Londres toise Bruxelles. Ce que Londres fait, est mieux fait. Entre-temps, les Britanniques doivent bien mordre leur chique puisque Bruxelles a réussi à introduire l'euro. Peut-être, ces mêmes Britosj se frottent à présent les mains en attendant l'implosion de la zone euro. (Eh non, sous l'impulsion cachée mais effective des Russes, ils ont préféré quitter la zone euro et même l'union européenne carrément. Seulement, sans savoir comment faire. Ils en perdent la raison, chaque jour un peu plus). J'avais pris l'avion à l'aéroport de Deurne International, un petit aéroport régional à côté de ma porte, mais voilà que seulement quelques secondes plus tard, je descendais à Londres. C'est la différence entre l'heure locale et la nôtre. J'y ai vécu une drôle d'expérience, à London

La course en Renault 11

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Si je dis "onze" pour que je me promène, où me situé-je sinon dans une Renault sans moteur? Ne boudez pas, je vous évoque de biais ce qui se passe lorsqu'un glissement s'effectue dans les signifiants. Ne courez pas. Je vais vous expliquer tout. Tout d'abord, l'inventeur de la Renault 11, ce n'est pas moi. C'est, disons, Mokthar. Pour lui, faute de moyens dans un pays où les moyens ne circulent pas mais disparaissent, on invente n'im porte comment. Mais pas n'importe quoi. Très souvent, disons la plupart du temps, les jambes sont deux. Si on égale une jambe à 1, deux jambes font 11. Puis, on les retourne, et voila que ça marche. Trouver chaussure à son pied et puis partir en Renault 11. Faire la course en Renault 11: le premier qui arrive, aura gagné. Le marathon par exemple est une course en Renault 11. Le rallye par contre, non.

Quand il est mort, le poète

Quand il est mort, le poète, tous les amis pleurent. C'est une vieille chanson. Quand le roi meurt, on crie: vive le roi! Mais quand le dictateur meurt, on crie de joie, on tire dans l'air, quelle joie. Un dictateur n'a pas d'amis. Khadaffi aurait-il mieux fait de devenir poète? Sa mort s'inscrit dans la façon dont il a régné: brutalité, pas de fraternité ni de liberté. Il a été pris, presqu'emprisonné et tué de façon brutale. L'un dit qu'il aurait supplié de ne pas tirer. Évidemment, c'est comme demander de tirer. (Ne me tirez pas, il faut oublier tous les malentendus). Un autre dit qu'il aurait voulu s'échapper, ce qui me semble incroyable. Était-il membre de la communauté française d'ailleurs? Non, puisque la France prétend l'avoir tué par avion. Son âme erre dans le désert éternel.

Chanson des grosses souris

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En me promenant, l'air royal, que suis-je nomade en compagnie de tant de disparus. J'en prendrais bien du coup un air social et suis-je sociable? En me promenant, je trotte.

Deux personnes quelque peu humaines en perspective

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Rarement, il regarde au-dessus de l’épaule. En effet, le plus souvent, il voit les choses arriver. Pratiquement personne ne le croit. Tous, après coup, doivent lui donner raison. Cela lui fait une belle jambe. Toujours trop tard. C’est pourquoi, de plus en plus, il se tait. Il vous vient d’ailleurs et son espace est le même que le vôtre. Et elle alors? Qui me pose la question? Il ou elle a raison. Très souvent, de nuit, elle voit la lumière. Impossible! Le plus souvent, elle entend un chat ronronner et quelques fois, une musique. La plupart du temps, elle cherche à transposer la musique et le ronronnement en couleurs et contrastes, c’est-à-dire en lumière. Pas en image! Elle n’est pas possible! Elle finira par nous rendre tous fous! Pour elle, le danger vient de ce que, de temps à autre, elle regarde au-dessus de son épaule. Elle voudrait tant gagner votre espace. Elle vous vient d’ailleurs et son espace est le même que le vôtre. [ Zelden kijkt hij over zijn sch

L'égalité des langues, la preuve

Essayez de découvrir dans quelle langue ce poème a été écrit! Et sachez que les deux riment mot sur mot par note sur note avec 'Anatomy'. Ce dernier se trouve sur 'profonde lalangue' (voir les liens) Menue chanson des champs Qui a jamais dit - et tu – qu'il ne faut jamais se mettre le dos contre le mur et qu'il faut d'abord regarder à gauche avant de traverser la rue? De là au nord n'est pas un pas franchi tel quel. Plein d'égards et authentique et encore paresseux. La route est étroite et en pente mais je trouverai. Qui a jamais écrit que celui qui perd le nord, se Het kleine veldlied Wie heeft ooit gezegd - en gezwegen - dat je met je rug nooit tegen een muur mag gaan staan en eerst naar links moet uitkijken vóór je de straat oversteekt? Vandaar naar het noorden is geen stap, zomaar gezet. Voor waar en vol aanzien toch nog leeg lopen. De weg ernaar is smal en steil en vinden zal ik het. Wie heeft ooit geschreven d

Voilà l'été

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L'été passé, prenant la route des vacances, nous venions de voter. Voilà à nouveau l'été et rien ne s'est passé depuis notre vote. Il est vrai, j'exagère, je dirais même que je hurle avec les loups! Car, en effet et en attendant, plein de choses se sont passées. Ici et ailleurs, d'ailleurs. Surtout au Japon, bien sûr. La terre et la mer y ont tremblé fort. Plus personne ne veut s'y rendre. Et puis en Égypte, en Tunisie, en Algérie, en Syrie et, quelque peu, au Maroc. Voilà le printemps. Le printemps arabe, il faut tout dire. Pour la Belgique, rien, ni belge ni arabe. Hiberner, jour et nuit et par toutes les saisons. Éterniser égale passer l'été. Pour passer le printemps sans rien faire, il suffit de s'oursifier. Puis, on prolonge son hibernation. De la sorte, on réduit son empreinte écologique pratiquement à zéro. Et un ours qui ne laisse pas d'empreinte, ne doit pas craindre les chasseurs. Si vous êtes déjà partis en vacances, il est t

Une journée particulière

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Cette journée s'est avérée inoubliable. Quand j'y pense! Il y a vingt-cinq ans de cela. J'étais déjà essayiste et poète et je voulais essayer une vie d'artiste moins dure, question de prouver que c'est possible. Yes, we can! Nous pouvons être artistes et avoir une vie moins dure. À cet effet, et après un coup de fil dans ma direction, je m'étais fait engager dans un cabinet ministériel et me trouvai d'un jour à l'autre sorti de la pauvreté, de la vie dure, rue de la Loi à Bruxelles. Il y en a qui croient que l'artiste est quelqu'un d'asocial. J'ai prouvé, à maintes reprises, le contraire. Je connaissais donc assez vite ét le Ministre ét son chauffeur. Je n'ai pas tendance à faire trop de distinction entre les fonctions et surtout entre les grades. On est tous nés à poil et un jour, on y retourne. Le jour en question, je me dirigeais vers la sortie et remarquai une nouvelle voiture, d'une marque française bien que hollandaise

Le racisme au quotidien

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BRUSSEL - De Franse oud-voetbalinternational Lilian Thuram dient klacht in tegen het sterrenrestaurant La Paix in Anderlecht. Hij beweert dat een serveerster van het restaurant hem racistisch behandelde toen hij er wilde lunchen. Ironisch genoeg was Lilian Thuram afgelopen week in Brussel in het kader van een campagne die racisme uit de wereld wil helpen. Hij gaf daarover dinsdag nog een presentatie in de Vier Windenschool in Molenbeek (Het Nieuwsblad, 25 mei). Nadien wilde Thuram een hapje gaan eten in La Paix, samen met Olivier Guilbaud (42), de vader van een van de kinderen van de school en een persoonlijke vriend van de ex-voetballer. Maar toen Thuram net voor de maaltijd even naar het toilet wilde om zijn handen te wassen, liep het volgens de Fransman fout. 'Die zijn alleen voor klanten', zei een werkneemster, en ze vroeg Thuram om het pand te verlaten. Hij ging opnieuw aan tafel zitten, maar verliet even later toch het restaurant. 'Totaal verbluft',

Une communauté, française d'ailleurs, dans un taxi bruxellois

Hier, j'ai vu le Pays noir plus noir que jamais et non, il n'y avait pas de neige! Je bouillonnais, il est vrai, d'un cocktail explosif. S'il n'a pas explosé, c'est grâce à Guy Marchand, entre autres personnages. À trois, on avait pris un taxi pour La Louvière, pour célébrer les adieux d'un collègue unique, à savoir francophone belge et maîtrisant la pensée et l'action modernes. Le taxi était l'initiative de sa collaboratrice la plus proche. Philippe, le collègue en question, avait décidé d'arrêter le travail et de prendre la retraite à 60 ans. Au bureau, le président (du comité de direction) de l'époque avait lourdement insisté à ce qu'on l'engage à tout prix, voire au meilleur prix. Toutefois, le sort du président était, après deux ans, la grande poubelle où un jour il s'est retrouvé. Son successeur a fait une comptabilité en partie simple, enregistrant tous les favoris de l'ancien président dans un grand livre noir. Phil

Exceptionnellement dans les 2 langues pour bien en tirer une

Traitres à la patrie, droits dans l'œil du téléspectateur À l'arrière-plan, ils étaient cinq, hommes. À l'avant-plan, elles étaient deux, femmes donc. On aurait parlé politiquement correct si on dit: à elles-deux, elles prenaient tout l'avant-plan (de leur charme, par exemple). Toutefois, je ne suis pas correct avec la mode. Qu'est qu'elles papotaient! Surtout 'autour' de l'impasse qui bloquait le gouvernement du pays. Et non, elle ne voulait pas risquer de prévision, dit l'une à l'autre, ils ne s'en sortiront pas, de toutes façons. 'Ils', ce sont les politiciens. Et la voilà qui avait prévu, en stoemelings. Nous, c'est les téléspectateurs à triste vue et nous ne pouvons aller plus loin, laissant les deux femmes à leur sort et, tout comme elles, la caméra nous força à regarder plus loin, où on voyait les cinq hommes. Quatre d'entre eux avaient dépassé l'âge intermédiaire, deux avaient même le droit à la pension d

Pourquoi ailleurs, d’ailleurs?

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J’étais, récemment, ailleurs, en France, dans le Midi, d’ailleurs. Pas en mission, ni en vacances, simplement en visite de famille. Au sens large, alors? Je sais que vous, le lecteur, avez du mal à me suivre. Eh bien, non, pas au sens large. Après avoir passé le tour obligatoire de la blague des frites – aucun peuple ne reconnaît plus l’identité belge des frites que les Français! Pour les moules, ils ne sont pas aussi unanimes – un des cousins s’assit plus fort sur sa chaise, me regarda droit dans les yeux, inspira fort et puis relâcha: “Dis-moi, est-ce que tu es flamand?” Je ne suis pas tombé de ma chaise. C’est que j’ai résolu ce problème il y a longtemps. Ma réponse était donc: non! Je n’irai pas plus loin, ici. Je l’ai fait ailleurs. Je n’étais donc pas en mission, en route pour le pied des Pyrenées, ou l’écrivain belge, Nicolas Ancion, dont j’ai traduit quelques livres, s’est retiré. Eh oui, il y a des Belges, Sire, qui se retirent. Nicolas ne veut plus qu’on lui demande

Comment est-ce possible?

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Depuis quelque temps, je lis du Murakami. En Français. La communauté francaise de partout bénéficie d’une traduction de toute l’oeuvre de cet écrivain japonais. Lorsque j’ai voulu achteter ‘norwegion wood’, il m’a fallu toute une recherche par l’internet pour arriver au titre français: la ballade de l’impossible. Comment est-ce possible? Et voilà, quelques semaines après l’avoir lu, un film a été ‘publié’ basé sur ce roman. Comme j’habite au nord du pays, j’ai su facilement qu’il s’agissait d’une mise en scène d’un Murakami. Le titre ‘norwegian wood’, qui n’est autre que celui d’une chanson des Beatles, est celui du roman ét du film. Voilà, plus besoin de chercher. (Le traducteur français, a-t-il supposé que la communauté française de partout ailleurs ne connaît pas les Beatles? Le texte, d’ailleurs, résume pas mal le roman et le film: un jour, j’avais une fille ou devrais-je dire qu’elle m’avait?) Une ballade de l’impossible? Ce titre ne couvre pratiquement rien. À mon avis, le

Lettre ouverte à Josse De Pauw

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Objet: dioxine Monsieur De Pauw, cher Josse, Je me suis mis au travail, comme ton livre s'intitule. Oui, me voilà après tant d'années, le livre étant publié en 2000. J'avais déjà lu quelques passages, tu sais, dans le canard de Standaard, par hasard. C'était au temps où je lisais encore des canards. Lors de sa publication, j'ai fait cadeau de ton livre à ma mère. Le plaisir avec lequel elle l'a lu ne s'exprime qu'en termes lyriques. Ces termes ne sont pas à exclure du contexte de la présente lettre ouverte mais quand même, dis. Je viens de l'acheter pour moi et je le lis. Je relis, je lis jusqu'au bout. Ou je relis et me dis aha. Comme ce que tu as écrit sur la dioxine. Pour le lecteur, il n'est jamais clair si l'écrivain sait encore ce qu'il a écrit. Est-ce que tu le sais, toi, avec la dioxine? La daube de poisson, tes genoux, la veste jaune de Coca Colla de Deurne, comment les cathos, y compris Van Peel, ont perdu la face? Et

Séparatisme en Belgique, entre fiction et politique

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Peu nombreux sont ceux qui s’en rendent compte, de l’époque où en Belgique est né le séparatisme de fait. Il n’est pas question de rhétorique mais d’actes. Était-ce l’émission à la RTBf de Bye bye Belgium? (D’ailleurs, pourquoi ce titre en barbare nègre? Parce que les noires sont toujours prêts à applaudir). Non, il faut le situer bien avant cette émission, qui n’était qu’une émanation. Je ne veux pas l e situer dans la fiction – l’histoire écrite mais inventée d’une identité, régionale ou nationale par exemple. Il a fallu, en fait, soustitrer cette émission par ‘ceci est une fiction’. Elle était peu vraie dans le sens où l’émission situait la déclaration de séparation du côté nord du pays, alors qu’en réalité, la séparation vit plus fort au sud. Séparation? Ou tendance à la séparation? Il est difficile de trouver la nuance qui fait la différence. Voyons, un peu d’histoire, belge bien sûr. Sous les auspices des Nations Unies, de l’OCDE et finalement de l’Union européenne, la B

Accroche-toi, Jo, zut alors!

Oui, j’ai dû m’accrocher pour ne pas tomber de ma chaise. Christophe Deborsu journaliste belge francophone, vient de raconter à la radio (Radio 1, VRT) qu’une étudiante universitaire belge (?) francophone vit dans l’idée qu’un certain Bart De Wever serait un extremiste. Quand le coup de rire qui m’a pris, était fini et que j’avais repris mes esprits, je me suis dit: pourquoi pas? D’abord, je ne connais guère ce De Wever, même s’il travaille au bureau en face du mien. C’est que je ne regarde pas la télé, qui, au nord du pays s’appelle ‘treurbuis’, tube à pleurer. Ensuite, je n’entends surtout que des francophones belges qui en parlent. Jusqu’il y a peu. Par l’internet – suite à un commentaire paru dans le Soir, j’écris internet comme téléphone ou quelque autre canal de communication – je l’ai entendu parler, parfois à la radio, je l’entends parler, radio avec minuscule. Eh bien, il ne parle pas le néerlandais. Il parle comme un étranger mal intégré dans son pays d’accueil. Non, pas

Fin du combat, début de guerre?

Hier, le 4 avril 2011, en stoemelings, a eu lieu la dissolution. Finale, ultime, sans issue. Hier, une communauté a été dissolue. J'en étais membre combattant et combattif. Le combat est fini. Quand le deuil sera terminé, je rangerai mes affaires: chaussures de combat, veston sans manches, sac à dos de combat, casque, kalasnikova (il s'agit d'un parapluie). J'attends le faire-part pour apprendre la date et le lieu de l'enterrement. Ou brûlera-t-on le corps de la défunte? Je n'ai plus le courage de changer, de chercher une autre communauté pour laquelle je mènerais le combat. Il est vrai, il me reste une communauté de réserve, j'avoue. J'en suis membre à temps partiel, depuis quelques décennies. On y parle français, comme deuxième langue. Je ne dois mener aucun combat dans son sein, d'ailleurs. La commfrançaisebel n'est plus. Dorénavant, la Belgique, que j'ai toujours considérée comme mon pays – pas ma patrie (= les Pays-Bas) ni m

Ça y est, Sarajevo est à côté de la porte

Hier, le 23 mars 2011, j'ai entendu une explication du problème belge qui devrait se donner un jour, si fausse qu'elle soit. La Belgique connaîtrait donc un problème de nationalités. Être patriotique n'est pas la même chose qu'être nationaliste en Belgique. Les deux sont mêmes contraires. Zut alors, Joe, c'est quoi tout ça? Et moi, je dis zut! Je connais un poète, tout comme moi essayiste, qui habite à une dizaine de kilomètres de chez moi. On s'est vu quelques fois et on se fréquente maintenant au grand livre des beaux gueules (facebook, quoi). Il a publié une tribune libre au journal de Morgen pour expliquer aux Belges du Nord du pays qu'au fond, ils sont flamands. Je lui ai répliqué que moi, non, je suis belge, patriote et nationaliste belge. Je m'en fiche pas mal de faire exception de la sorte: je refuse de faire partie du problème belge. (Vous pouvez toujours lire mes commentaires en cliquant sur le lien 'de Morgen'). (voir aussi dans

Bonnes nouvelles dans ma boîte à lettres électronique

Het is deze week de Week van de Francofonie. In Leiden zal deze worden gevierd met een openbare lezing door de Zwitserse ambassadeur in Nederland, Markus Börlin, over de positie van het Frans in Zwitserland, en de positie van Zwitserland in de Franstalige wereld. De lezing duurt ongeveer drie kwartier; iedereen is welkom. Explication: Leiden est une petite ville, située entre Den Haag et Amsterdam, qui héberge une université de qualité mondiale (een werelduniversiteit). On peut se demander si la Suisse a changé sa position dans la Francophonie mondiale ou bien si le monde, ayant changé, a changé la position du Français en Suisse. Ensuite, il y a lieu de se méfier de ce qui sera prononcé, étant donné que la parole viendra d'un ambassadeur. En tout cas, je me dois, ici, de publier un texte à titre de contribution à cette Semaine. Le succès qu'a connu la découverte du lieu où l'on peut retrouver Serge Gainsbourg – combien de visites j'ai compté! – constitue un défi.

Si jamais vous voyez Serge, saluez-le

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Le vieux cochon est mort un jour, il y a vingt ans. Gainsbourg et Elvis Presley, sont-ils vraiment morts? Elvis exploite une friterie à la grande place à Tienen, c'est connu. Mais Gainsbourg? On n'a pas d'écho. Je suis dès lors parti à sa recherche. Il ne faut pas oublier qu'il était russe initialement, qu'il est devenu membre de la communauté française non par naissance mais par volonté. Et j'étais russe initialement, sous le soleil exactement. Voilà qui sait sans doute où l'on peut chercher: Dans quel pays, dans quel district C'était tout au bord de la mer Depuis j'ai oublié laquelle Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous. Était-ce le Nouveau-Mexique Vers le Cap Horn, vers le Cap Vert Était-ce sur un archipel Sous le soleil exactement Pas à côté, pas n'importe où Sous le soleil, sous le soleil Exactement juste en dessous. C'est sûrement u

Les identités décollées de leur carte

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C'est impensable mais pas impossible. L'impensable devient possible dès que l'on arrive en Belgique. J'y pense et puis j'oublie? Voilà ce qui arrive à tout le monde. Je n'y pense pas et puis le voilà? Cela n'arrive qu'en Belgique. Tous les Belges disposent d'une carte d'identité, elle est même électronique. Certains Belges disposent, en outre, d'un passeport. Souvent, en Belgique, des gens me demandent mon passeport. Je réponds alors: nous sommes ici en zone euro, pourquoi alors me demandez-vous mon passeport? Cela vous arrive aussi, sans doute, sauf que cette réponse manque. Vous pouvez l'utiliser, sans payer de droits d'auteur. D'accord? Allez-y. Mais que l'on veut nous coller, au Nord, une autre identité que celle reprise sur la carte d'identité, c'est impensable. Et cela se passe tout le temps, et de tous les côtés. Un de mes amis (sur le grand livre des belles gueules – facebook, et ailleurs), Dirk VB, a fin

Comment vas-tu?

Souvent, plusieurs fois par jour, même, on me le demande ainsi qu'à vous, cher lecteur: comment vas-tu, sinon: comment allez-vous? En semaine, je réponds: à pied. Puisque le week-end, je prends le vélo ou la voiture. D'autre part, compte tenu – et nombreux sont ceux qui tiennent leur compte, plus nombreux que ceux qui tiennent leurs promesses – de mon statut de membre combattant et combattif de la communauté française de la Belgique et d'ailleurs, d'ailleurs, j'ai été demandé à quelques reprises, par des Belges francophones, voire par une Française devenant Belge, de jouer le rôle de parrain dans leur trajectoire vers le Nord, le Néerlandais. Vous trouvez sans doute que j'exagère alors que vous savez de façon pertinente qu'il s'agit de quelques reprises? Ou qu'une Française doit être dingue de devenir Belge? C'est que vous n'êtes pas au courant et ce n'est pas grave. Soit. Je divague. Voici que les chemins se séparent plus vite que l

Un match inégal à 1 – 1

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Les règles du jeu sont supposées être connues, les mêmes partout, disons: universelles. C'est le foot, voetbal, quoi. Ou encore le tennis, voire le basket. Il y a des places (de la victoire, par exemple) où les joueurs, réduits au statut de spectateur, exigent l'application des règles. À d'autres places, les jeux sont faits. Ici, le jeu se défait. Les deux équipes qui avaient obtenu par suffrage universel leur place dans la finale, se rencontraient d'abord hors stade. Ils voulaient se mettre d'accord sur l'arbitre. Ensuite, ils voulaient un accord sur le score. La tradition était que l'une équipe sortait toujours gagnante, la perte de l'autre étant compensée par le fait qu'elle avait rassemblé le plus grand nombre de supporters, payant leur ticket, évidemment. Toutefois, les recettes de la vente des tickets était distribuée de telle sorte que l'équipe gagnante mettait plus que la moitié en poche. À un moment donné, le prix du ticket devint l&

Zut alors, Joe

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Je ne me souviens pas trop si c'était un autre Dalton qui parlait de la sorte à Joe, en occurrence Dalton. En tout cas, il s'agit d'une expression toute faite quant à moi et que je prononce souvent. Toutefois, il est extrêmement rare que je m'exclame d'un zut alors en lisant le seul canard que je lis: le Monde. Or, ça y est. Tout d'abord pour ceux qui ne lisent que le Soir ou la Libre Belgique (alors qu'il y a longtemps que la Belgique est libre), ou pire seulement Métro: le Monde est plus que le canard. Il y a le Monde diplomatique, économique et des Livres mais aussi le Magazine. Le Joe qui fait zut alors à présent, le fait au sujet du Magazine n° 74, supplément au Monde n° 20546 du samedi 12 février 2011 (voir photo de droite). En lisant ce morceau de canard, on a l'impression que plus que jamais, a. Le Monde est foutu et que b. Le multiculti a gagné sur tous les fronts (contrairement aux déclarations de nombre de petits belges bloggeurs pa

Après le Royaume Uni, voici la Wallonie

L'Angleterre ne régit plus les vagues mais son esprit est resté tout comme, à savoir perfide. Voici que la Wallonie veut en faire autant. Vu à la rtbf.be: RTBF 2500 personnes s'étaient réunies, à la cathédrale d'Anvers, pour célébrer la mémoire d'une star de l'extrême-droite. En Wallonie, cette situation paraît inconcevable. Pourtant les flamands s'étaient épris de cette ancienne Miss Flandre. Il faut dire que depuis l'annonce de sa maladie, elle avait consciencieusement travaillé son image de femme courageuse, en relayant dans les médias sa lutte contre le cancer. Sur son site internet, elle tenait un journal quotidien sur l'évolution de sa maladie, tout en soutenant les thèses racistes du parti qu'elle a quitté mi-2010. Et la télévision publique lui offrait régulièrement des tribunes politiques pour parler d'elle. Il faut dire qu'au nord du pays, le cordon sanitaire médiatique a sauté depuis longtemps, et en Flandre, le Vlaams Belang est un

Madame la ministre

Madame la ministre, Vous occupez bel et bien et depuis quelque temps le poste de ministre des Affaires étrangères en France. Si vous n'aviez pas fait votre intervention (voir infra), je ne l'aurais pas remarqué. Pour moi, c'est Kouchner et puis tout. Si d'un côté de la frontière linguistique dans mon pays vous êtes une verte, de l'autre côté vous êtes une bleue. Rien avoir avec écolo ni avec les républicains. Tout avec la langue, voire lalangue. Toutefois, il est trop tard pour vous. Vous êtes vue. Vous avez osé proposer aux autorités tunisiennes votre savoir-faire en matière de maintenance d'ordre, alors que l'ordre devait encore changer. C'était le 11 janvier 2011. Nous ne l'oublierons pas. Nous ne vous oublierons jamais. Nous ne vous avons pas entendu faire la même proposition aux autorités (aussi corrompues, d'ailleurs que celles de la Tunisie) égyptiennes. Qu'attendez-vous? Seriez-vous moins bleue depuis le 11 janvier? Pourtant, selon v