Comment vas-tu?

Souvent, plusieurs fois par jour, même, on me le demande ainsi qu'à vous, cher lecteur: comment vas-tu, sinon: comment allez-vous? En semaine, je réponds: à pied. Puisque le week-end, je prends le vélo ou la voiture.

D'autre part, compte tenu – et nombreux sont ceux qui tiennent leur compte, plus nombreux que ceux qui tiennent leurs promesses – de mon statut de membre combattant et combattif de la communauté française de la Belgique et d'ailleurs, d'ailleurs, j'ai été demandé à quelques reprises, par des Belges francophones, voire par une Française devenant Belge, de jouer le rôle de parrain dans leur trajectoire vers le Nord, le Néerlandais.
Vous trouvez sans doute que j'exagère alors que vous savez de façon pertinente qu'il s'agit de quelques reprises? Ou qu'une Française doit être dingue de devenir Belge? C'est que vous n'êtes pas au courant et ce n'est pas grave. Soit. Je divague.

Voici que les chemins se séparent plus vite que le nord et le sud du pays qu'est le Royaume de la Belgique. L'un s'est retrouvé, ayant réussi en fin de trajet linguistique un examen de recrutement, à la Poste et je l'ai retrouvé un jour en installant le projecteur dans une salle de réunion. L'autre, la Française, n'est pas encore allée trop loin, bien que déjà assez loin pour conquérir la Belgique, de sorte que l'on se voit encore de temps en temps et alors, comme si de rien n'était, elle me parle en Néerlandais.
D’où la conversation suivante:
Hoe gaat het met u?
Te voet.

Conclusion: c'était en semaine.

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