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Affichage des articles du novembre, 2010

Michel Houellebecq, Pablo Picasso et moi

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Pablo Picasso, membre de la communauté française d'ailleurs, en l'occurrence l'Espagne. S'est fait connaître comme peintre, sans vraiment l'être. Dessinateur talenteux, certes. C'est tout. Un peu monstre sur les bords. Ah, oui. Pour se faire (passer en tant que) peintre, il allait en visite, souvent non annoncée, chez des peintres. Ceux-ci se retrouvaient souvent ailleurs, sur des tableaux signés Picasso. Ce petit monsieur a eu le toupet de dire que le grand peintre Pierre Bonnard n'était pas un peintre. En effet, PP trouvait toujours le dos des tableaux lorsqu'il visitait Bonnard. Et voici que Michel Houllebecq déclare, à son tour, dans une interview, que PP n'était pas un peintre. Très bien, Monsieur Houllebecq. Picasso, beaucoup d'arnaque.

Le haut et le bas (suite )

Le vieux était vraiment vieux. Il se perdait, perdait les pédales mais pas encore le nord. Il vivait une solitude à peine tolérable. L'agent public non secret évitait tout contact. Il était clair – pour le vieux? – que l'Institut n'allait plus le recruter, activer ni tuer. Sa consommation de drogues restait constante, bien que toujours aussi secrète (que possible). En fait, c'était dans son chef la seule activité secrète. Il avait fini par engueuler l'agent public non secret. Il n'arrivait pas à accepter que sa migration était ordonnée par l'Institut. Les semaines passaient. Puis les mois. Bientôt les années. Ses enfants grandissaient et devenaient des étrangers. L'aîné, après quelques frictions, avait terminé ses études et s'était marié et vivait loin. Il errait parfois les rues, parfois les routes. À pied ou en voiture. Cherchait-il? Et si, oui, que cherchait-il? Qui cherchait-il? Un signe de l'Institut? Son représentant? Une rare fois, il prit

Mon royaume à cheval

Que nous parle-t-on de la démystification du monde! Qu'on nous en parle! Et j'écris. Depuis bientôt un an, je parcours mon royaume à cheval, je dirais même plus: depuis que j'ai acheté ce cheval, j'ai un royaume. Est-ce un mythe? Bien sûr. Et quel cheval? Il s'agit d'un véhicule à quatre roues motrices. On l'appelle plus vaguement quatre quatre. Et souvent on écrit 4x4. Ce qui ferait 16. J'y suis assis très haut, à cheval, donc. Et des jours où il me tente de faire du terrain, je visite le terrain, que j'appelle mon royaume. À côté de moi, se trouve souvent ma femme, dont le prénom signifie Reine. Ça y est? On a compris? A-t-on compris? Mais mon royaume pour un cheval? Quod non, au contraire, donc. (à suivre)