communauté française, d'ailleurs

Nouvelles données sur l'implantation du français dans le monde: Quelques chiffres • Le français est aujourd’hui la 5e langue la plus parlée au monde avec 274 millions de locuteurs • Le français est la 2e langue apprise comme langue étrangère après l’anglais • Le français est la 3e langue des affaires dans le monde • Le français est la 4e langue d’internet • Il y a 125 millions d’apprenants du/en français...

Les métafoires de la roue aux rayons du vélo vont de pair et d'impair. Une hantreprise de taille moyenne active dans la technologie projette son image à force de points, la bouche pleine d'une pomme de terre yperchaude, cela fait très coule. “Nous avons développé une fonctionnalité zursfunct que nous avons intégrée dans le bar des taules.” Pierre Paul Punque l'interrompe. “Avant de continuer de parler, mieux vaut bien macher et puis avaler." Zitk tuf tuf sie hesja fcusina? ‘l Ma? (veux-tu que j'aille te chercher quelque chose à la cuisine? De l'eau?) Bouche bée d'aplomb, bref fort touché, la parole de l'homme s'arrête. Arrête. Je me suis arrêté à temps, suis resté assis tout le temps mais maintenant je me lève et m'en vais. Tout à fait d'elle-même et d'initiative, la porte s'ouvre devant moi et me regarde passer bouche bée. Quand je prends le virage pour tourner dans l'autre couloir, la porte enfin se ferme. Et enfin, je peu

Au premier festival international à Bruxelles de la poésie sous-terraine, un moment fort dada était un essai de vin français (cliquez sur vin et vous verrez)

article 1 - Le royaume de la Belgique est constitué de communautés et de régions. article 2 - Les communautés sont celle des peintres, celle des sculpteurs, celle des musiciens et celle des écrivains. article 3 - La Région de Bruxelles Capitale est leur plate-forme commune. Prononcé à Jette , le 20 septembre 2014 au Premier Festival de la Poésie dite underground (sousterraine)

Si aujourd'hui je m'adresse à vous – en dan nog in het Frans, nou zeg – c'est pour vous mettre dans une lumière sous un ciel bleu et par contraste avec les Belges du sud, francophones. Ces derniers ne trouvent pas nécessaire de maîtriser la langue de la majorité de leur pays, le néerlandais. Il ne faut pas me demander pourquoi, ici vous verrez bien pourquoi. Vous, par contre, vous n'avez aucun problème pour reconnaître que la plupart des Belges sont néerlandophones et, au plus, vous n'avez aucun problème pour apprendre cette langue. Ou pour l'utiliser. J'ai eu une collègue venue de Paris qui, en quelques mois, a appris la base du néerlandais. J'étais son 'parrain', je devrais lui parler le néerlandais à chaque occasion. Elle a réussi. Hier, dans une réunion dans son bureau, elle a parlé tout le temps – et sans fautes – le néerlandais. En rentrant le soir, j'ai trouvé une amende pour excès de vitesse que j'ai commis sur l'autor

Ils sont nombreux, même en Belgique, ceux qui ont souffert de longues années parce que les mots Brussel – Halle – Vilvoorde ne leur disaient rien et qu'on en parlait pratiquement tout le temps. Et encore, on allait les diviser. Tous les trois, chacun des trois? Quelle souffrance intellectuelle! Ensuite, c'est devenu BHV ou encore, divisé en B-H-V. Quoi? Een verbrande BH nabij de Verbrande Brug? Allait-on mettre le feu à Vilvoorde? Verbrande Brug est un pont au-dessus du canal Charleroi – Willebroek. Eh bien, ce canal est divisé et personne ne le remarque, sauf les bateliers et peut-être les poissons. Entre Charleroi et Bruxelles, l'exploitation est assurée par la Région wallonne. À Bruxelles, la Région Bruxelles – Capitale l'exploite. Et entre Bruxelles et Willebroek l'exploitation est assurée par la Région flamande qui se cache derrière la SA Zeekanaal, pour que personne ne le sache. Ce que nous sachons fort bien, par contre, est l'état déplorable de la g

Ainsi, je savais que le mouton à cinq pattes était un cas de figure onirique. Lorsque je le rencontrais, je ne l'avais pas reconnu. (cette phrase est un élément d'un roman qui ne se laisse pas écrire facilement mais qui avance.

Je travaille en tant que pénurie. Je suis à peine demeurant et vachement actif. À bon observateur, je n’échappe. À d’autres, je m’échappe. Supposons que j’ai fini mon travail, ma journée de travail est terminée. À titre de pénurie, je sais à peine quand je terminerai. Je comprends que vous vous en fichez éperdument. Alors, je rentre chez moi, crevé. Pénurie, je peine dur ! Vous voyez pourquoi je suis peu demeurant. Et fort essoufflé. Ainsi par exemple à tout berzingue je suis parti remplacer un correspondant local pour faire un reportage que j’écris ensuite en troisième main, n’ayant pas les moyens d’interviewer des gens qui s’entourent de torses fort musclés où flotte toujours quelque arme à feu. Et oui, la presse locale connaît une pénurie pour trouver des journalistes. Voire que j’ai droit à voyager en première classe en train. Parfois je remplace le chasseur annexe tueur de rats. Une autre fois, je remplace, jamais trop longtemps, la caissière au supermarché. Je veux bien e

Nous, de la fonction pub, n’avons pas de public. Notre existence n’existe même pas. Nous sommes existés. Si nous écrivons, nous rêvons à haute voix que personne ne lise nos grimoires. Nous, de la fonction pub, appartenons à un ordre nettement plus mystique que quelque communauté cloîtrée que ce soit. Et nous sommes fort zen, contemplant sans arrêt. Nous, de la fonction pub, sommes personae non gratae dans la brasserie mais pas dans la paperasserie. Nous, de la fonction pub, n’avons pas de public. Nous n’existons pas non plus. ( texte trouvé dans un livre d’occasion acheté au marché aux puces )