Égalité des langues, fraternité voire maternité des langues, liberté de lalangue.Et de la musique, après tout (essayez les barres vidéo)
Bonsoir, amateurs de vins français
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Au premier festival international à Bruxelles de la poésie sous-terraine, un moment fort dada était un essai de vin français (cliquez sur vin et vous verrez)
(écrit dans une extase organique) Le grattage se distingue du gratteur. Pensez au gratte-ciel. Je préfère ne pas y penser. La romance liquide devient-elle potable ? L'eau coule dans un ruisseau. L'estuaire regarde fixement devant lui. Tout est libre jusqu'à ce que la durée prenne le dessus. Nous ne le méritons pas mais nous l'obtenons. Un nuage perd son pantalon. Le grattage détache la croûte du cul du nuage. Il n'y a pas grand-chose d'autre à ramasser. Nous tenons grâce au jardin. Et notre humeur. Si on les laisse se gratter, le ciel s'effondrera. Sur le toit du gratte-ciel pend maintenant le pantalon du nuage, désespérément. Ça profite, ça nuit, ça touche la corde de basse. Le son prend le dessus.
OK, la route pourrait sembler sans issue, une rue morte dans une nature vivante. Je menais bon train bonne route, ne pensant jamais à freiner, à aucun moment, à aucun endroit. D’ailleurs, j’étais trop loin. Loin de l’homme à la guitare bleue. Loin du centre de toute ville. Trop loin pour déjà penser au retour, ou pas encore assez loin. Qu’il est fort, le cycliste insolitaire, tout droit, le vent en poupe. J’étais surtout trop loin dans le développement d’un plan d’une petite guerre urbaine, non à la Louis-Paul Boon. Il fallait tout juste trouver une cause. J’étais entouré de centaines d’autres cyclistes, le plan avait surgi quasi automatiquement. J’en essayais un : un homme âgé de plus de soixante ans, en tenue de cycliste de sport et assis sur un vélo de course, me dépassa. Je pris une vitesse supérieure, me servant de lui comme un corridor dans l’air. Il m’a toléré à peine, pendant un bon kilomètre, puis il démarra, sans avoir échangé ne fût-ce qu’un mot. Il m’échappa. Je me...
Connaissez-vous cette expression : on l’aura su ? Eh bien, il y a des choses que nous savons à peine. Stanislas Petrov est mort. Cela ne vous dit rien. La guerre froide entre le communisme et l’occident fut considérée par les maîtres de la guerre comme la troisième guerre mondiale. Si au fond et finalement elle n’a pas éclaté, c’est grâce à Stanislas Petrov. On l’a su, oui, très tard. Après la chute du communisme. Il est mort au mois de mai 2017 et on ne nous a pas dit. Comment nous le savons à présent ? Mystère, sans doute. Et puis, il y a ces politichiens qui vous disent que c’est eux qui ceci et cela et finalement il faut que quelqu'un le fasse, car eux ne font rien. Bla, bla, bla, c’est tout. Stanislas était de ceux qui devaient faire ce que ces politichiens disaient. Mais il a hésité et n’a rien fait, pour finir. Ainsi, il aura sauvé le monde. Et ces politichiens détestent ces gens et ils le fourrent dans un coin, dans le silence. Il est mort, un héros de nos temps. ...
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