Séparatisme en Belgique, entre fiction et politique


Peu nombreux sont ceux qui s’en rendent compte, de l’époque où en Belgique est né le séparatisme de fait. Il n’est pas question de rhétorique mais d’actes.
Était-ce l’émission à la RTBf de Bye bye Belgium? (D’ailleurs, pourquoi ce titre en barbare nègre? Parce que les noires sont toujours prêts à applaudir).

Non, il faut le situer bien avant cette émission, qui n’était qu’une émanation. Je ne veux pas l

e situer dans la fiction – l’histoire écrite mais inventée d’une identité, régionale ou nationale par exemple. Il a fallu, en fait, soustitrer cette émission par ‘ceci est une fiction’. Elle était peu vraie dans le sens où l’émission situait la déclaration de séparation du côté nord du pays, alors qu’en réalité, la séparation vit plus fort au sud.

Séparation? Ou tendance à la séparation? Il est difficile de trouver la nuance qui fait la différence.

Voyons, un peu d’histoire, belge bien sûr. Sous les auspices des Nations Unies, de l’OCDE et finalement de l’Union européenne, la Belgique avait entamé à la fin du 20ième siècle une réforme, une modernisation, disons une professionnalisation de l’administration publique fédérale. D’accord, le premier ministre de l’époque, Guy Verhofstadt, en a fait son projet (la fiction en politique, n’est-ce pas?)

Ce mouvement connaît ses adversaires et ses ennemis. Les Taliban, par exemple. Ou le PS en Belgique. Que j’appelle Hesbollah, le parti de Dieu. Pour rester premier ministre, ce même Verhofstadt a conclu un pacte implicite avec Elio ‘Dieu’ Rupo consentant de réduire la modernisation, qui risquait de creuser la position du Hesbollah en Wallonie. Lorsqu’en Wallonie, un mouvement est créé sans appui politique, on trouve tout de suite un article dans le journal qui en rélate l’existence.

J’ai tendance à conclure que le reste était de l’histoire. Ou des histoires. Le nord a puni par la voie électorale les partis politiques qui avaient trahi la modernisation. Le sud a donné la victoire à la résistance contre cette même modernisation. Question linguistique? Non, donc. Impasse assurée.

(Quelques belges francophones de tendance MR ont voulu me persuader que le Mouvement réformateur est pour une modernisation)

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