Fin du combat, début de guerre?

Hier, le 4 avril 2011, en stoemelings, a eu lieu la dissolution. Finale, ultime, sans issue. Hier, une communauté a été dissolue.

J'en étais membre combattant et combattif. Le combat est fini.

Quand le deuil sera terminé, je rangerai mes affaires: chaussures de combat, veston sans manches, sac à dos de combat, casque, kalasnikova (il s'agit d'un parapluie).

J'attends le faire-part pour apprendre la date et le lieu de l'enterrement. Ou brûlera-t-on le corps de la défunte?

Je n'ai plus le courage de changer, de chercher une autre communauté pour laquelle je mènerais le combat.

Il est vrai, il me reste une communauté de réserve, j'avoue. J'en suis membre à temps partiel, depuis quelques décennies. On y parle français, comme deuxième langue. Je ne dois mener aucun combat dans son sein, d'ailleurs.

La commfrançaisebel n'est plus. Dorénavant, la Belgique, que j'ai toujours considérée comme mon pays – pas ma patrie (= les Pays-Bas) ni ma matrie (= la France) – se divise en deux territoires, le Nord et le Sud. Les sudistes et les nordistes veulent prendre Bruxelles, pièce capitale. Jamais, ils ne seront plus que les nordistes et les sudistes. Plus que jamais, je ne prononcerai le nom que vous vous êtes donné.

Bientôt, dans quelques années, je dirai adieu à la Belgique, qui déjà me dira adieu un de ces quatre.

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