Après nous, quel déluge?
D'après vous, que se passera-t-il si le nord et le sud du pays se divisent? Cette question est vivante, plus que jamais. En ne rien faisant, voire en disant non, les politiques francophones belges ont réussi à nous, les citoyens, infecter de leur disputes communautaires.
Dans ce contexte, j'ai eu un moment, rare, de détente où je me suis plié en deux, voire quatre, de rire. Un groupe de cyclotouristes – francophones du sud - avait pris la route qui longe la frontière linguistique. Un d'entre eux parlait politique communautaire et voyait, après la 'splitsing', une Belgique constituée de la Wallonie et de Bruxelles, et une Flandre indépendante. Au même prix, la Belgique d'après la 'splitsing' perdrait Bruxelles, qui pourrait devenir un état urbain, genre Lichtenstein. Soit, le déluge ou le délire, les deux sont proches ces jours-ci.
Toutefois, le Belge perdant le nord mais pas les pédales avait l'air assez fataliste. Avec un zeste de courage, il ajoutait toutefois que même après la splitsing, il resterait des francophones au Nord.
Voilà qui m'a fait plier. Bien sûr, nous resterons au Nord. Bien sûr, nous sommes fiers d'être francophones. Mais nous sommes intégrés! De nombreux francophones du Nord ont voté Volksunie à l'époque. Combien d'entre eux voteront NVA? Moi, non, en tout cas, jamais de ma vie.
Et pourquoi, au Sud et à Bruxelles, vous ne savez pas? Parce qu'une seule idée vous hante: après nous, le déluge. Or, la communauté française de la Belgique et d'ailleurs, d'ailleurs est plus connectée avec le Québec qu'avec la francophonie des FDF, voire des MR. Cette communauté est même carrément étrange à celle de la Belgique et pas d'ailleurs. Pour elle, la splitsing a déjà eu lieu. Elle ne comprend pas pourquoi, à Grimbergen ou à Halle, un francophone serait incapable de parler la langue de Vondel. Et de Stefan Hertmans.
Comment, incapable? Oui, incapable. Pourquoi? Si vous trouvez une réponse à cette question, vous pouvez sauver la Belgique, avant le déluge.
Dans ce contexte, j'ai eu un moment, rare, de détente où je me suis plié en deux, voire quatre, de rire. Un groupe de cyclotouristes – francophones du sud - avait pris la route qui longe la frontière linguistique. Un d'entre eux parlait politique communautaire et voyait, après la 'splitsing', une Belgique constituée de la Wallonie et de Bruxelles, et une Flandre indépendante. Au même prix, la Belgique d'après la 'splitsing' perdrait Bruxelles, qui pourrait devenir un état urbain, genre Lichtenstein. Soit, le déluge ou le délire, les deux sont proches ces jours-ci.
Toutefois, le Belge perdant le nord mais pas les pédales avait l'air assez fataliste. Avec un zeste de courage, il ajoutait toutefois que même après la splitsing, il resterait des francophones au Nord.
Voilà qui m'a fait plier. Bien sûr, nous resterons au Nord. Bien sûr, nous sommes fiers d'être francophones. Mais nous sommes intégrés! De nombreux francophones du Nord ont voté Volksunie à l'époque. Combien d'entre eux voteront NVA? Moi, non, en tout cas, jamais de ma vie.
Et pourquoi, au Sud et à Bruxelles, vous ne savez pas? Parce qu'une seule idée vous hante: après nous, le déluge. Or, la communauté française de la Belgique et d'ailleurs, d'ailleurs est plus connectée avec le Québec qu'avec la francophonie des FDF, voire des MR. Cette communauté est même carrément étrange à celle de la Belgique et pas d'ailleurs. Pour elle, la splitsing a déjà eu lieu. Elle ne comprend pas pourquoi, à Grimbergen ou à Halle, un francophone serait incapable de parler la langue de Vondel. Et de Stefan Hertmans.
Comment, incapable? Oui, incapable. Pourquoi? Si vous trouvez une réponse à cette question, vous pouvez sauver la Belgique, avant le déluge.
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