Lettre ouverte au PDG, annexe CEO de la firme Vinci

Objet: votre distributeur de tickets

Nous avons pu constater que Vinci a repris la gestion de certaines autoroutes en France. Nous avons, de même, constaté que Vinci, fidèle à sa réputation de semi mafioso du trafic, ne dispose pas d'adresse courriel. Nous sommes donc obligés de publier cette lettre ouverte.

D'abord les faits. Le 15 août 2012, nous avons traversé la France pour arriver en

Espagne, le soir. À cet effet, nous avons pris l'autoroute, dont celle entre Tours et Bordeaux, que vous exploitez. Arrivés au péage, c'est-à-dire au distributeur des tickets à la hauteur de Tours, je n'ai pas reçu de ticket. J'ai passé le barrage, ai garé ma voiture et suis revenu à pied jusqu'au distributeur et j'y ai pris le ticket que le distributeur aurait bien voulu donner à un autre automobiliste. Celui-là, il va de soi, a pris une colère.

En quittant l'autoroute peu avant Bordeaux, j'ai pu correctement payer le trajet avec une fausse carte de crédit, qui, en effet, est une carte de payement que ma banque offre sous forme de carte de crédit. Puisque, cons comme ils sont, les Français refusent les cartes bancaires belges.
En revenant, le 24 septembre dernier, à la hauteur de Bordeaux, le distributeur m'a encore refusé de donner un ticket. Par hasard, j'ai regardé plus haut. J'ai y vu un ticket, comme si j'étais chauffeur de poids lourd. J'ai téléphoné avec votre assistance technique, qui m'a dit que cela revient au même. Bref, que le tarif d'une voiture égale celui d'un poids lourd. Fou, ce type, oui. J'ai pris le ticket de poids lourd.

Arrivé au péage près de Tours, j'ai voulu payer à un guichet non automatisé. Cela m'a coûté la colère d'un gendarme, qui escortait deux poids lourds et qui insistait à ce que je prenne le guichet automatique à côté. J'ai refusé, le gendarme a piqué une colère, de votre faute, monsieur le PDG, annexe CEO.
La dame au guichet m'a ensuite expliqué que c'est elle, qui, de visu, fixe le tarif en voyant ma voiture. 'Mais alors, ce n'est pas la même chose. Si l'automate à côté ne voit pas ma voiture, il me demande le tarif poids lourd', ai-je répliqué. "Cela revient au même", m'a-t-elle répondu. Je n'en crois pas un mot.

Au péage pour le trajet Paris – Lille, le distributeur m'a proposé un ticket poids lourd. L'appareil dispose d'un bouton au niveau des tickets voiture. Je l'ai poussé et j'ai reçu mon ticket. Ce trajet n'est pas exploité par Vinci.

La conclusion: si l'année prochaine, vous n'avez pas adapté vos distributeurs automatiques de tickets et que vous me proposez encore un ticket poids lourd, je passerai le péage sans ticket et vous n'aurez qu'à régler mon passage, gratuit, bien sûr, faute de quoi je déposerai plainte contre vous auprès du service de protection des consommateurs.

Bien à vous.

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