Lettre ouverte à Monsieur Elio di Rupo, membre du PS et, quelque part quelque peu, premier ministre belge

Monsieur, vous avez tort!

Vous défendez le fait que le Roi ai fait une allusion au populisme en avertissant de ne pas reproduire les terribles années 30 du siècle passé. Tout le monde, sauf vous, dit qu’il aurait mieux fait ne pas y alluder. Quant à moi, je trouve qu’il aurait dû nous avertir plus tôt, il y a 25 ans par exemple, lorsque le gouvernement de l’époque a préparé le populisme, en abolissant la protection sociale petit à petit.

Vous dites que le NVA est un parti dangereux et vous niez le danger de votre propre parti. Vous n’avez pas lu le roman “l’homme qui valait 35 milliards”, de Nicolas Ancion? Ceux qui l’ont lu connaissent les dangers du PS. Een eenpartijstaat. Nous faut-il vraiment attendre une solution belge finale du seul MR, avec ce petit Reynders, le roi des imbéciles autosuffisants?

Vous dites et je vous cite: “Ik vond het bizar dat de Nederlandstaligen zich aangesproken voelden. Dit is geen uniek Nederlandstalig fenomeen”. Vous, qui êtes un homme bizar, vous trouvez bizar. Vous avez le courage du ridicule. De plus, vous faites une faute capitale en liant les réactions aux seuls Néerlandophones. Or, ceux qui ont réagi le plus fort, sont flamands et pas toujours ni par définition néerlandophones. Dans quel pays vivez-vous? Les néerlandophones, Monsieur, n’ont même pas droit à leur propre communauté. Et savez-vous pourquoi? Allez voir ailleurs dans l’histoire secrète de ce pays.

Vous avez tort, monsieur et on vous regrette.




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