Baai baai Laurette

Je tiens à écrire cet article en Français. Vous allez voir pourquoi. Dans son style pompeux et si peu propre à ses origines ouvrières, Laurette Onkelynx a annoncé son départ. Elle quitte la politique. Sa propre fille serait impliquée dans les scandales qui ruinent en ce moment son parti. Trop, c’est trop. Une conférence de presse pour l’annoncer.

D’accord, on comprend. Et du coup, à gauche et à droite, on commence à écrire n’importe quoi sur cette femme. Entre autres, qu’elle déteste le mot Flamand. Dans son cas, cela revient à la trahison de ses origines flamandes en question. Pauvre Gaston. Double trahison, tant qu’on y est.

D’accord, je pourrai comprendre mais quand même. Je déteste le mot F, moi aussi, mais cela ne revient pas à une trahison. Mon père étant originaire des Pays-Bas, ma mère à moitié Française, je ne suis pas flamand, comme Laurette.

Ceci dit, elle est partie. Elle se retire, prend sa retraite. En ses propres mots, elle commence une troisième carrière. En fait, c’est fini avec sa carrière. Je ne la regrette pas. Je ne l’ai jamais bien appréciée, tout comme l’ancienne présidente du CDH, j’oublie son nom. (Joëlle Milquet, tiens) Les femmes en politique, il en faut. Même des traîtres comme Onkelynx. Mais on peut garder ses distances. Et en faire une opinion. Baai, baai, Laurette.

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