Lettre ouverte à Josse De Pauw

Objet: dioxine Monsieur De Pauw, cher Josse, Je me suis mis au travail, comme ton livre s'intitule. Oui, me voilà après tant d'années, le livre étant publié en 2000. J'avais déjà lu quelques passages, tu sais, dans le canard de Standaard, par hasard. C'était au temps où je lisais encore des canards. Lors de sa publication, j'ai fait cadeau de ton livre à ma mère. Le plaisir avec lequel elle l'a lu ne s'exprime qu'en termes lyriques. Ces termes ne sont pas à exclure du contexte de la présente lettre ouverte mais quand même, dis. Je viens de l'acheter pour moi et je le lis. Je relis, je lis jusqu'au bout. Ou je relis et me dis aha. Comme ce que tu as écrit sur la dioxine. Pour le lecteur, il n'est jamais clair si l'écrivain sait encore ce qu'il a écrit. Est-ce que tu le sais, toi, avec la dioxine? La daube de poisson, tes genoux, la veste jaune de Coca Colla de Deurne, comment les cathos, y compris Van Peel, ont perdu la face? Et ...